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Gomme, polymère, linoléum : stop aux confusions !


Parce qu’une gomme, c’est pas du lino. Et une plaque de polymère, c’est encore autre chose.

Dans le monde de la gravure, y’a un vrai flou artistique qui commence à sérieusement me crisper 😖

On voit des gens vendre des plaques de gomme comme du linoléum, confondre polymère et lino, balancer du “gravure” à tout va sans savoir ce que ça implique…

Mais attends, ce serait comme confondre une fourchette avec un couteau, ou un pinceau avec une perceuse. Tu t’en sers pas pareil, t’as pas les mêmes attentes, et surtout tu peux te faire mal. 🙄

Alors on va remettre les pendules à l’heure 🕰️


La gomme à graver : le terrain des tampons

La gomme à graver, c’est un support souple, agréable à graver, qui se travaille au scalpel ou à la gouge. C’est avec elle qu’on fait des tampons sur-mesure : logos, motifs, prénoms, illustrations…

Elle permet aussi d’imprimer comme en linogravure, mais ce n’est pas son usage principal.

C’est une matière fine, un peu technique (ne nous mentons pas), mais parfaite quand on veut personnaliser à 100%, sans machine.

Par contre, la confondre avec du linoléum, c’est une erreur grave. Et potentiellement dangereuse : quelqu’un qui croit avoir du lino, va peut-être commencer à graver plus fort, comme on le fait souvent sur du lino, qui est plus dur à travailler… et là, blessure assurée.


Le polymère : une alternative accessible à la linogravure classique

Le polymère (souvent bleu) est un matériau plus rigide que la gomme, mais plus souple et plus accessible que le linoléum.

Il est parfait pour faire de la linogravure avec plus de souplesse et à moindre coût. Il se grave très bien, il imprime bien, et c’est une super alternative quand on débute, ou quand on n’a pas accès à du lino de qualité.

Est-ce que c’est plus technique ? Pas forcément.

Est-ce que c’est moins intuitif ? Non plus.

Tout dépend de l’artiste, de ses outils et de son aisance.

Ce n’est pas une question de hiérarchie, c’est une question de finalité et de matière.


Le linoléum : la matière historique de la linogravure

Le linoléum, c’est la matière de base de la linogravure traditionnelle.

Plus rigide, plus exigeant à graver, mais aussi très stable, précis et durable.

On le trouve pas mal en plaque dans les magasins de beaux-arts (à ne pas confondre avec les sols en lino des magasins de bricolage !) en différentes couleurs et épaisseurs. Il demande plus de force dans la main, plus de rigueur… mais il n’est pas “meilleur” que les autres. Il est juste différent.

Et non, la gomme ne donne pas moins de précision.

Tout dépend de la main, de l’outil, du savoir-faire.

La profondeur, la finesse, la qualité : c’est l’artiste qui les apporte, pas la matière seule.


Conclusion : 3 matières, 3 usages, 0 confusion

Tu veux faire des tampons ? Prends de la gomme.

Tu veux découvrir la gravure à plat de manière souple et économique ? Tente le polymère.

Tu veux honorer la tradition de la linogravure ? Va vers le linoléum.

Mais ne confonds pas ces matières.

Et si tu es vendeur de fournitures : forme-toi avant de vendre. Parce qu’une erreur de support, ça peut coûter des blessures, du découragement, de la perte de confiance.


Et si tu ne veux pas faire tout ça toi-même ?

C’est totalement ok de ne pas vouloir graver soi-même.

Si tu veux un tampon unique, un logo transformé en tampon, un faire-part gravé à la main… je suis là.

Je grave pour toi, sur mesure, dans la bonne matière, avec le bon geste.

Tu gagnes du temps, tu gagnes en qualité, tu gagnes en sérénité.

Et surtout, tu évites de t’arracher les doigts en te battant avec une matière qui n’était pas faite pour ce que tu voulais faire.


Alors, t’as envie de créer sans te blesser ? Viens, on en parle.

VENDREDI 18 AVRIL 2025

Au final, il n'est jamais trop tard pour lancer une page de blog... Et aujourd'hui, j'ai plein de pensées, alors j'ai créé une note. Et je me suis dit "pourquoi ne pas la partager ?"...

Alors voici mon tout premier article de blog :


J’en ai marre de cette vision de l’entrepreneuriat comme une course à l’argent, à la villa à Bali, aux chiffres à 5 zéros.

C’est pas pour ça que j’ai lancé ma boîte.

Moi je crée pour mettre de l’amour dans la vie des gens.

Point.

Un sticker qui fait sourire.

Une affiche qui réchauffe.

Un tampon qui dit “je t’aime” à sa manière.

Et même dans la gestion des réseaux sociaux pour d'autres, j’essaie de transmettre quelque chose qui va au-delà de la stratégie.

Je veux que ça touche. Que ça relie. Que ça serve.

Je veux vivre de ce que je fais. Me sentir libre. Stable. Alignée.

Mais je veux surtout que ça ait du sens. Que ça fasse du bien. Que ça répare un peu le monde.

Je ne veux pas fuir ma vie, je veux l’honorer.

Je ne veux pas scaler à tout prix, je veux aimer à plein régime.

Alors non, l’objectif ce n’est pas de “faire 10k par mois et tout plaquer”.

C’est de faire les choses avec le cœur.

Et si un jour ça explose, tant mieux.

Mais pas au prix de mon humanité.

💛 Voilà où j’en suis aujourd’hui.

Une rêveuse lucide, une entrepreneure amoureuse, une meuf qui veut que son job rende le monde un peu plus doux.

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